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1er mai

1er Mai 2016. La nouvelle manifestation contre la Loi Travail débute calmement à paris, alors que le cortège entame le traditionnel trajet Bastille-Nation.




Mais le cortège a une fois encore une fois été scindé puis stoppé par les CRS encadrant le groupe de tête en prévention des violences qui pourraient y s'engager. La pression est alors montée jusqu'à ce que les affrontements démarrent effectivement. Question : si les cibles de cette violence sont les forces de police elles-mêmes, qu'attendent elles en débarquant en surnombre, en intégrant le cortège, en le scindant et en attendant face à ceux qu'ils soupçonnent d'être violents ? 



Derrière, chez les manifestants dits pacifiques, alors que les nuages de gaz traversent le cortège, les regards changent, les chants et les slogans aussi. A quelques centaines de mètres de là, place Léon Blum, Cambadélis est en train de présenter la loi travail comme l'héritage du Front Populaire, en rappelant qu'à l'époque aussi, des radicaux s'opposaient au progrès social. Le but est simple : faire peur aux manifestants, dont on espère qu'il ne reviendront pas, et faire peur à ceux qui n'y sont pas, en montrant une soi-disant radicalisation purement violente, dénuée de sens politique. C'est ce qui s'appelle jouer avec la colère, et c'est un jeu dangereux.
 



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